samedi 1 février 2014

Le luxe, marqueur d'identité sociale.



 Indéniablement, le luxe est un marqueur d’identité sociale « on ne fait pas comme le voisin". Ce réflexe naît avec l’apparition des couches sociales et des castes. » Partons d’un simple principe, si on consomme selon ses revenus et son niveau de vie, il apparaît évident que celui qui gagne plus pourra se permettre d’un point de vue financier, d’acheter plus de produits de luxe, que celui qui gagne moins. C’est proportionnel  au pouvoir d’achat du consommateur.

En effet, « Le luxe est un appel à la considération ». En habillant son enfant de vêtements de « logo » proprement institutionnels, l’œil des autres sera apte à le juger et à l’interpréter selon  sa culture personnelle et ses valeurs. Avec l’utilisation de symboles forts des marques, surtout dans le prêt à porter pour enfants, il y a un côté « tape à l’œil » pour attirer l’attention : voyez, mon fils n’est pas n’importe qui.
                     «  Ce qui caractérise cet aspect du luxe est donc le désir symbolique d’appartenance à une classe supérieure, que chacun aura définie en fonction de ses rêves ». Une notion vraiment subjective que chacun peut s’approprier. Par cette citation, il faut aussi comprendre que le luxe aide le consommateur à déterminer son appartenance sociale ou celle à laquelle il aimerait appartenir. L’individu peut ainsi se situer socialement par rapport à un autre.


Le luxe n’est plus la capacité d’avoir mais d’être comme l’ont identifié Bastien et Kapferer. Ils identifient 4 types de clientèle de luxe, dont le rapport à l’identité sociale diffère.

·         Tout d’abord, les clients qui recherchent à travers le luxe un art de vivre, une qualité de vie en lien avec l’authenticité et l’excellence. Leurs marques phares sont : Hermès, Rolls Royce et Cartier.

·         Le second type considère les clients adeptes de créativité et sensualité des produits. Des produits qui ne sont pas connus de tous et qui permettent aux clients d’affirmer leur identité, dits « de niche ». Les marques phares sont : Jean-Paul Gaultier et Marc Jacobs.


·         Le troisième type de clientèle identifiée est plutôt classique, allant vers les produits intemporels, ceux dont on est sûre de ne pas se tromper. Cette clientèle se dirige vers les marques reconnues de tous comme Louis Vuitton et Dunhill


·         Le quatrième et dernier type de clientèle donné par Bastien et Kapferer quant à lui recherche avant tout des produits rares, connus mais dont peu de personnes peuvent se permettre de les acheter. C’est l’affirmation de soi aux autres que les auteurs caractérisent par l’achat des marques Chivas et Mercedes.