Toutefois, certaines pièces de la garde de robe enfantine sont plus considérée pour des mères. C'est le cas des chaussures, des manteaux et combinaisons pour les bébés et les jeunes enfants. Pour ces pièces là, qui sont considérées comme les plus sensibles, les mères ne regardent pas à la dépense et se réfèrent à ce qu'elles peuvent trouver de mieux sur le marché en terme de qualité : " Pour les chaussures je fais extrêmement attention à la sécurité... je n'achèterai jamais des chaussures qui ne sont pas de marques. Ca jamais. On m'a toujours dit, mon père et le Pédiatre, que pour la marche les chaussures c'est très important..." (Entretien N°7, S. Caron ) Dans le cas de cette mère, c'est l'expérience de son père et celle de son médecin pédiatre en tant que prescripteurs, qui l'influence dans son choix. Une autre mère ajoute " J'essaye de l'habituer aux chaussures de marche parce que les pédiatres me le conseillent mais il a du mal à l'accepter. (...) Les chaussures de marche sont primordiales même si mon fils n'est pas confortable...". ( Entretien N°5 R. Iorio )
Les chaussures sont donc un investissement qui touche à la fois à la sécurité de l'enfant et à son bon développement. Le manteau qui sert à protéger quotidiennement l'enfant des agressions du temps représente la seconde pièce maitresse du vestiaire enfantin parmi les achats "sécurité" des mères. "Pour le manteau et la combinaison je ne regarde pas le prix, il faut que ce soit bien chaud ! Dans notre région ( Nord Pas de Calais ) il fait froid alors je privilégie énormément les petits chaussons fourrés." ( Entretien N°4, J. Ollanda ) Une conviction renforcée par cette autre mère " Quand j'ai acheté le manteau de Calie chez Repetto, il me plaisait parce qu'il était magnifique mais aussi parce qu'il était en plume d'oies. Alors que tout ce qu'on vendait dans les autres marques c'était du polyester. Ce n'est pas assez chaud... Elle est en poussette avec sa nounou et va chercher son frère à l'école, en plus de sa couverture, il lui faut quelque chose de chaud...". ( Entretien N°7, S. Caron )