vendredi 29 novembre 2013

Les consommatrices essayent de se raisonner






Nous avons pu voir qu'en dépit de l'achat plaisir et de l'impulsivité de ceux-ci, certaines mères sont conscientes que les enfants ne prêtent pas  autant attention qu'elles aux vêtements.

"Non parce que qu'il a déjà tout ce qu'il lui faut, il n'y a pas vraiment de besoin Si je vais en centre ville et que je vois quelque chose de mignon, je craque. L'autre jour il avait besoin d'un pyjama mais finalement je suis revenue avec 3 pyjamas et une bonne partie du rayon en salopettes et autres, alors qu'il en avait déjà. (...) C'est vrai que c'est impulsif mais j'essaye de me raisonner en me disant qu'il n'a que un an, il n'a pas la notion de ce qu'il porte et des vêtements. C'est à moi que je fais plaisir en achetant tout ça, en le trouvant mignon dedans. Ca ne sert à rien parce qu'il va encore grandir et que dans 6 mois je rechangerai sa garde-robe." ( Entretien N°6, A. Ritz-Colas )

" C'est vraiment une notion de plaisir pour moi en fait... Ca me fait très plaisir ! En fait quand mon fils est né, j'ai dépensé énormément d'argent dans ses vêtements... Et puis, j'ai pris conscience que lui, ça ne lui faisait rien, qu'il n'en avait strictement pas conscience ! Donc c'est vraiment une satisfaction personnelle, je me fais plus plaisir à moi qu'à lui. C'est comme ça, je ne sais pas, ça me fait plaisir de le trouver beau." ( Entretien N°5, R. Iorio )

Des témoignages de mères qui assument éprouver un plaisir individuel lors de ces achats pour leurs enfants et qui malgré tout essayent de se raisonner de ces achats frénétiques.